vendredi 23 mai 2008

ÉMISSION DU 23 MAI 2008


1° SCARLATTI K 214 par SCOTT ROSS
Un bel allegro vivo de style concertant
Saint- Savinien
Les dames d’abord:

C’est madame Carla Pires qui a ouvert le festival. C’est une très belle dame qui chante très bien même si dans mon imaginaire la voix des chanteuses de fado doit avoir subi les attaques des lourdes fumées bleues des tavernes lisboètes et la gorge irriguée de vino verde et d’alcools forts.
Mais ce que je trouve plus grave c’est ce tribut payé au binaire anglo-saxon par l’intermédiaire d’une contrebasse bavarde qui souligne inutilement une pulsation déjà contenue dans l’accompagnement des magnifiques musiciens : Ricardo Parreira à la guitare portugaise et Miguel Monteiro à la guitare classique.

Le récital de Johannette Zomer et son complice Fred Jacobs au théorbe a enthousiasmé les amateurs même si, intrigués, par l’acoustique( ils nous en on fait la confidence) ils n’ont pas osé prendre des tempos rapides .
Dame Johannette est une grande musicienne pour devenir une grande récitaliste elle doit s’investir davantage dans le jeu dramatique.
Andrei Gocan § Petr Limonov le mardi 30 mai abordaient un des sommets du répertoire piano / violon puisqu’ils ont joué les 3 dernières sonates de Beethoven.
Ai-je été prisonnier de mes souvenirs Francescati § Casadesus à Aix il y a plus de 40 ans ou l’enregistrement qui aura 50 ans en novembre de P.Barbizet et C. Ferras, je n’ai pas su entrer dans ce concert j’ai eu la sensation d’une absence de dialogue, d’enjouement, piano trop fort, 2 rails qui arrivent en même temps mais ne se touchent jamais.
2°) BEETHOVEN 1° mouvement adagio sostenuto et presto sonate n°9 à Kreutzer P.BARBIZET § C. FERRAS
Un enregistrement mythique.
Le lendemain dans la même salle Cedric Tiberghien étoile montante du piano français a bâti son récital sur la tonalité de do mineur.
Il a fait précéder chaque morceau d’un petit discours.
Certains aiment, moi pas trop.
Aurait-il fait la même chose à Pleyel ou au Gevandhaus , j‘en doute, alors pourquoi à Melle ?
Sa sonate D. 958 de Schubert était remarquable.

En prélude au concert de samedi consacré à la musique baroque liégeoise par l’ensemble Qua Chorista
3°)JOHANNES CICONIA Con lacrime BERNARD FOCCROULE sur une régale allemande du musée instrumental à Bruxelles.
L’évêché de Liège très puissant, au cœur de l’Europe a connu de nombreux et prestigieux musiciens Cicconia, de Lantins, Du Mont, Lohet,Scronx, de Roitte et Lambert Chaumont.

Chez nos voisins Vendéens
Samedi soir, un prestigieux concert, comme pour Saint-Savinien si vous vous inscrivez sur ce blog avant samedi 11 h, nous vous ferons tenir des places à disposition au contrôle


4°)JOHANN CHRISTOPH BACH Fürte dich nicht SAGITTARIUS M. LAPLÉNIE

Grands Motets des maîtres de Provence

Mondonville, Campra, Levens
Pour solistes, choeur et orchestre. Avec l'orchestre baroque
Les PassionsProgramme bénéficiant du soutien de la Fondation Orange
Programme :
Jean-Joseph Cassanéa de MONDONVILLE (Narbonne, 1711 – Paris, 1772) :Dominus Regnavit
André CAMPRA (Aix-en-Provence, 1660 - Versailles, 1744) : Deus Noster Refugium ou In Convertendo
Charles LEVENS (Marseille, 1689 – Bordeaux, 1764) : Te Deum
Distribution :Sophie Pattey, sopranoSophie Landy, sopranoVincent Lièvre-Picard, haute-contreSébastien Obrecht, ténorMarcos Loureiro de Sa, basse
20 instrumentistes de l’orchestre baroque Les Passions (direction Jean-Marc Andrieu)4 violons 1 / 3 violons 2 / 2 altos / 2 violoncelles/ 1 contrebasse2 hautbois / 2 flûtes /1 basson / 1 serpent / 1 orgue positif / 1 théorbe
Chœur de Sagittarius
Direction Michel Laplénie


Agenda24-05-2008 à Nieul-sur-l'Autize (85) - Abbatiale



Illustration : Cloître abbaye de Nieul surl'Autize

3 commentaires:

Anonyme a dit…

je vous souhaite une excellente soirée samedi .merci de nous faire partager vos sublimes moments musicaux .

Anonyme a dit…

nous irons aux concerts , vous nous en faites toujours une sélection vivifiante. le motet de Mondonville avec ses passages champêtres et ses orages, ses siestes et ses tempêtes est en cinemascope! on y entend de meilleur des éléments présents dans toute pièce . Levens, auteur inconnu et né à Vannes, puis Bordelaix a fait un te Deum dans la grande tradition.A vous lire et les entendre pour notre plaisisr.

Anonyme a dit…

merci, nous y étions, c'était exactement comme prédit ci -dessus, avec les lumières de Las Vegas sur les blondes pierres de l'église, hélas! On ne respecte plus grand chose, mais la visite du cloître vaut le coup. on regrette que ce qui nous appartient (le patrimoine est nôtre, nous dit-on ) ne nous soit pas en libre accés. On suivra désormais votre sélection d'excursions musicales. c'est adopté.