vendredi 18 juillet 2008

ÉMISSION DU 18 JUILLET 2008


1 ) SCARLATTI K 223 SCOTT ROSS
Allegro en ré majeur
En ces temps de feux d’artifice, cette sonate s’impose.

FESTIVAL DE SAINTES
Au moment où j’écris ces lignes il reste11 des 35 concerts proposés aux mélomanes, donc il est prématuré de faire un bilan, mais il y a eu des moments dont on peut dire, sans craindre de se tromper, qu’ils figureront parmi mes excellents souvenirs :
Le retour de la violoncelliste Ageet Sweistra au continuo des cantates, ces dernières années elle se consacrait uniquement à l’orchestre des Champs Élysée, le soutien à la fois félin et puissant qu’elle apporte aux chanteurs est inégalable.
La messe en mi mineur de Bruckner interprétée par le Collegium Vocale de Gent dirigé par son fondateur Philippe Herreweghe et les excellents Solisti del Vento ensemble résident du conservatoire royal flamand d’Anvers.
D’autres événements malgré leurs qualités, ont soulevé quelques réserves Damien Guillon est un contre ténor au timbre fabuleux mais il doit perfectionner sa diction du vieil allemand ; son ensemble le Banquet Céleste est jeune, virtuose et enthousiaste.
Paul Van Nevel à la tête du Huelgas est égal à lui-même mais il n’est pas sûr que les madrigaux de Michelangelo Rossi, compositeur plus tardif que ceux qu’il aborde habituellement (c.1601-1656) n’exige pas une articulation plus nette du texte et des sopranos plus confirmées.
La Pellegrina ,divertissement musical donné à Florence en 1589 pour le mariage de Ferdinand de Médicis & Christine de Lorraine*.
*Merci au lecteur attentif qui m'a permis de rectifier mon étouderie, mais c'est ainsi les suédoises m'ont toujours plus fasciné que les lorraines ...
2 ) L.MARENZIO Le concours entre les Muses et les Piérides CAPPRICCIO STRAVAGANTE &COLLEGIUM VOCALE DE GAND Dir SKIP SEMPÉ.
Tous les vieux festivaliers ( hélas presque un pléonasme) se souviennent de l’événement qu’avait constitué la production dirigée par Paul Van Nevel ,de son instrumentarium aussi pléthorique qu’étrange Nous avons choisi ici une version récente, gravure d’une création aux Bozar à Bruxelles. (label Paradizo)
La contre verse du festival.
Fallait-il ou pas donner Ruhe ( le repos ) de Josse de Pauw ,
Dans cette production deux fantastiques comédiens Dirk Roofthooft, et Carly Wiljs, ce qui rend leur monologue encore plus dérangeant, incarnent deux collaborateurs de l’occupant nazi. Ils expliquent complaisamment leur choix cherchant à gagner non notre sympathie, mais notre compréhension. Ce texte est tiré d’entretiens réalisés avec des personnes engagées dans la SS. Ces deux monologues sont enchâssés entre de merveilleux lieder de Schubert et une composition d’Annelies Van Parys chantés a capella par 12 membres masculins du Collegium vocale de Gand.
Une partie du public a été heurtée, choquée .Les mélomanes, il est vrai, ont le cuir moins tanné que le public du théâtre
3 )SCHUBERT Grab und Mond D.893 & Die Nacht D. 983 RIAS Dir.MARCUS CREED
Deux des lieder chantés en ce spectacle.
4) LUC FERRARI C’est la valse M. MAURER / RIVALLAND
Jeudi soir dans l’église Saint Pallais F. Rivalland a su charmer son auditoire avec des œuvres pour cymbalum de Kurtag, une création d’Aperghis et extraordinaire pièce du compositeur japonais Susumu Yochida
Illustraton : Ils ne prennent pas d'E.P.O. mais ce cliché datant de 1992, à l'évidence, ils ont des substances contre le vieillissement.

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