vendredi 5 février 2010

JOURNAL D'UN MÉLOMANE

Récemment, depuis le succès planétaire de feu Klaus Nomi dans sa version de Cold song, le King Arthur de Purcell a rejoint avec le Requiem de Mozart et le Messie d'Haendel, ces partitions qui trouvent un public plus large que celui habitué des concerts classiques.
Malgré le froid, la crainte du verglas l'auditorium était comble pour écouter ce que Joël Suhubiette allait tirer de cette buissonnante partition.
Joël Suhubiette est un des meilleurs chef de chœur actuellement en activité, dans sa jeunesse il fut avec Renaud Machart le seul français invité à chanter régulièrement avec le Collegium vocale de Gand; Herreweghe lui confiait la préparation de ses ensembles et dit de lui que c'est « son seul disciple»
Que ce soit à la tête des Éléments qu'il a créé, ou de l'Ensemble Jacques Moderne, fondé par le regretté Jean Pierre Ouvrard, il sait obtenir de ses musiciens et chanteurs le meilleur d'eux même.
Ce fut le cas ce dimanche à Poitiers. Instrumentistes solistes et choristes ont fait preuve d'une chaleureuse conviction.
Amandine Beyer fut parfaite à la tête de l'orchestre où les cuivres surent se jouer des grandes difficultés de la partition.
L'engagement des chanteurs, leur jeu dramatique ont su charmer le public.
Une très agréable concert dont les gens sortaient heureux.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

tout à fait de votre avis, et Joël Suhubiette est un "chef" qui ne s'auto-célèbre pas. Rare qualité chez cette espèce.
Alex